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Impression 3D industrielle, petites et grandes séries

Quels sont les enjeux de l’impression 3D en série ?

L’impression 3D en série offre une solution économique pour la production de petites et moyennes séries de pièces en polymère. Elle évite la nécessité de créer des outillages coûteux, tels que les moules d’injection, et de gérer d’importants stocks dans l’espoir de vendre l’ensemble de la production.

La fabrication additive en série révolutionne la gestion de la chaîne d’approvisionnement en éliminant le flux poussé traditionnel. Chez Bombyx Prod, nous répondons précisément aux besoins du marché local en adoptant une approche de flux tendu, voire tiré.

Production de pièces fonctionnelles

Alors que le FDM (ou FFF) peut parfois être utilisé pour créer des pièces esthétiques, notre technologie FDM, intégrée dans nos machines multi-têtes conçues par Bombyx Prod, est spécifiquement optimisée pour la production de pièces fonctionnelles.

La résistance mécanique, la capacité à résister à la chaleur, la protection contre les rayons UV, et la flexibilité sont autant de caractéristiques souvent recherchées et que notre technologie offre de manière exceptionnelle.

Time to market

Les temps de cycle peuvent être longs dans le procédé de dépôt de fil fondu, mais nous avons réussi à surmonter ce défi en multipliant le nombre de têtes d’impression sur nos machines. Cette innovation nous permet de produire simultanément jusqu’à 20 pièces 3D par machine.

La technologie développée par Bombyx Prod a un impact significatif sur la réduction du ‘time to market’, c’est-à-dire le temps nécessaire pour qu’un produit parvienne sur le marché. En conséquence, notre service de production par impression 3D peut parfaitement s’intégrer de manière complémentaire avec les processus d’injection, offrant ainsi une flexibilité accrue dans la fabrication.

Flux tendu / Stocks / Coûts

Finie la production de masse telle qu’elle était enseignée, et bienvenue à l’ère de la production basée sur la demande réelle. Notre solution d’impression 3D en série à la demande permet une flexibilité inédite. Nos productions de pièces plastiques peuvent être planifiées tout au long de l’année, sans entraîner de coûts supplémentaires significatifs.

Que vous ayez un besoin régulier sur plusieurs références ou des besoins à court terme, à très court terme, ou même à long terme, nous sommes là pour répondre à toutes vos exigences. Plus besoin de produire un moule pour chaque référence ni de stocker en espérant écouler l’ensemble de la production.

Mises à jours des modèles 3D

La fabrication additive en série est synonyme d’agilité, car l’amélioration continue du modèle à fabriquer peut être facilement mise à jour, le tout sans entraîner de coûts supplémentaires.

Le choix des matériaux

L’impression 3D FDM (ou FFF) est la technologie de fabrication additive qui offre le plus large éventail de matériaux. De la flexibilité à la rigidité, des matériaux chargés en fibres courtes, voire longues parfois, jusqu’aux matériaux chargés en métal pour fritter la pièce ultérieurement, les possibilités sont presque illimitées.

Les critères environnementaux

Contrairement à certaines autres technologies d’impression 3D, telles que le SLS avec sa perte de poudre inutilisée ou le SLA qui nécessite l’utilisation d’alcool IPA pour dissoudre les restes de résine avec un processus de traitement complexe, le FDM / FFF offre une gamme étendue de matériaux respectueux de l’environnement, tels que le PLA (biosourcé), le PHA (compostable) et le PET, PLA, PHA (recyclables).

En collaboration avec vous, nous travaillons sur vos fichiers pour minimiser au maximum les pertes de matière en optimisant les angles de dépouille et les épaisseurs de parois.

Les petites séries : difficiles ou onéreuses à réaliser autrement

Auparavant, le coût d’outillage était important ( moule d’injection ), ou bien la matière très limitée ( essentiellement du PU en coulée sous vide ). Les petites ou moyennes séries imprimées se rapprochent de l’injection, tant au niveau des performances mécaniques, qu’au niveau de la diversité des matériaux utilisés.

L’effet de strates induit par la technologie FFF sera réduit, montrant de plus en plus de pièces imprimées en 3D au grand public 🙂

Quelles sont les techniques utilisées pour l’impression 3D ?

FDM

Chez Bombyx Prod, nous avons choisi d’adopter et de mettre en œuvre la technologie Fuse Deposition Modeling (FDM), également connue sous le nom de FFF (Fused Filament Fabrication). Cette technologie, créée par Scott Crump dans les années 80, est populaire et représente l’une des options les plus économiques sur le marché.

Le principe du FDM repose sur le dépôt, couche par couche, d’un filament plastique fondu. En empilant ces couches de polymère, nous obtenons un objet 3D entièrement fonctionnel.

L’une des grandes forces du FDM réside dans sa capacité à travailler avec une large gamme de matériaux, tout en maintenant une tolérance dimensionnelle de +/- 0,2 mm. Bien que le procédé FDM soit relativement lent, ce qui l’a longtemps limité au prototypage, Bombyx Prod a résolu ce problème en développant des imprimantes 3D de production, telles que les BBX-645, équipées de jusqu’à 20 têtes d’impression.

Il s’agit d’une technologie fiable, éprouvée et économique, qui offre d’excellentes possibilités de fabrication 3D

SLA

Le principe de la stéréolithographie est relativement simple en théorie : il consiste à transformer une résine liquide monomère en polymère par photopolymérisation sélective.

Le SLA permet d’imprimer de grandes quantités de pièces sur un seul plateau, bien que les temps d’impression soient relativement longs lorsqu’un LASER est utilisé (SLA). Cependant, cette technologie devient beaucoup plus intéressante avec le MSLA (Mask-SLA), qui « flash » l’ensemble de la couche grâce à un écran (LCD ou autre) qui bloque la lumière UV avec ses pixels noirs. Avant le traitement thermique, la précision en XY peut atteindre 22 µm, et la qualité de surface est généralement très bonne.

La technologie SLA est excellente, mais le matériau utilisé est un élément clé de la production de pièces, ce qui complique les choses. Bien que des alternatives émergent, la plupart des résines ont une base de méthacrylate de méthyle (le PMMA en est un exemple). La résine liquide doit être polymérisée grâce aux UV à chaque couche, et pour cela, la résine comporte un catalyseur. La transformation de la matière est donc chimique, contrairement au FDM ou au SLS, où la matière qui entre est égale à celle qui sort, à quelques exceptions près.

Afin de garantir que la pièce imprimée résiste aux UV et conserve ses performances pendant une longue période, un traitement thermique est nécessaire, mais cela peut parfois provoquer une déformation de la pièce.

L’impact environnemental de cette technologie n’est pas négligeable. Pour des raisons techniques, les pièces sont souvent imprimées à un angle de 45° avec de nombreux supports, ce qui peut représenter un coût élevé en termes de matière et de temps pour les retirer. De plus, la résine liquide résiduelle sur la pièce doit être éliminée en la trempant dans de l’alcool isopropylique, ce qui entraîne la nécessité de traiter les déchets.

Pendant l’impression et à l’air libre, la résine émet de nombreuses substances organiques volatiles (COV) nocives pour l’environnement et la santé humaine.

Malgré ces défis, la technologie a un avenir prometteur dans la recherche. Il reste beaucoup de travail à faire sur les matériaux pour améliorer leur durabilité et réduire l’impact environnemental.

Chez Bombyx Prod, fort de nos 10 ans d’expérience en FDM, nous sommes en mesure de vous guider vers le meilleur matériau pour votre application. Notre bureau d’études peut également revoir la conception de votre pièce afin de réduire significativement l’utilisation de supports ou sa masse.

SLS / MJF

Le frittage sélectif par laser (SLS) et le frittage multijet (MJF) font partie de la même famille de technologies, où un lit de poudre de plastique est aggloméré couche par couche. La principale différence réside dans le fait que les imprimantes Multi Jet Fusion utilisent un agent pour fusionner sélectivement la poudre à certains endroits, ce qui leur permet également d’imprimer des pièces multicolores.

Les pièces fabriquées avec cette technologie ont une excellente esthétique et des propriétés mécaniques équivalentes à celles produites en FDM. Cependant, le choix des matériaux est plus limité, se limitant principalement au PA6, PA11, PA12, TPU ou PP.

L’un des avantages majeurs de cette technologie est l’absence (ou presque) de contraintes de forme, car la poudre agit comme un support, ce qui permet de réaliser des pièces complexes sans problème.

Cependant, pour obtenir une impression parfaite sans déformation, l’imprimante 3D doit maintenir une température proche de la température de transition vitreuse du matériau. Malheureusement, une partie de la poudre non utilisée dans le bac ne peut être recyclée qu’en partie. Étant donné le coût de la poudre, il est avantageux de remplir complètement le volume d’impression.

Après l’impression, il faut attendre plusieurs heures pour un refroidissement lent, sous peine de risquer de fortes déformations dans les pièces. Ensuite, un travail manuel important est nécessaire pour enlever la poudre des pièces, suivi d’un dépoussiérage plus fin au compresseur. Tout cela doit être réalisé dans un environnement clos pour éviter de polluer l’espace de travail.

En comparaison, avec la technologie de dépôt de fil fondu (FDM) que nous utilisons chez Bombyx Prod, la majorité des filaments 3D que nous utilisons n’exigent pas de processus aussi long et coûteux. Bien que nos pièces puissent ne pas être aussi esthétiques que celles fabriquées avec d’autres technologies, elles sont parfaitement fonctionnelles. La fonctionnalité prime souvent sur l’esthétique.

Quelle est la technique d’impression la plus couramment utilisée pour l’impression 3D en série ?

Il est vrai que les technologies telles que le MJF (Frittage Multijet) et le SLS (Frittage Sélectif par Laser) sont souvent évoquées lorsqu’il s’agit de production en série en impression 3D. Cependant, comme nous l’avons discuté précédemment, elles excellent dans les cas où la complexité de la forme est essentielle, par exemple dans le domaine de l’optimisation topologique ou des structures en « voronoï ».

Cependant, lorsque l’on parle de production de pièces en plastique, ces technologies présentent certaines limites, notamment :

  • Faible variété des matériaux : Elles sont souvent limitées à un nombre restreint de matériaux plastiques, ce qui peut limiter les options disponibles pour répondre aux besoins spécifiques.
  • Vitesse de production discutable : La vitesse d’impression peut être un problème, en particulier pour les pièces de grande taille ou les productions en série de pièces identiques.
  • Coûts de mise en œuvre élevés : L’acquisition et la maintenance des équipements MJF et SLS peuvent être coûteuses, ce qui peut rendre l’adoption de ces technologies difficile pour certaines entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises.
  • Difficulté du prototypage en interne : En raison du coût élevé de ces machines, il peut être difficile pour les entreprises de réaliser du prototypage en interne sans un investissement financier significatif.

Bombyx Prod a pris une approche différente en misant sur la technologie du dépôt de fil fondu (FDM), qui est déjà bien établie et largement utilisée dans les bureaux d’études industriels. L’avantage clé du FDM réside dans la grande variété de matériaux plastiques disponibles. Bien que le FDM soit parfois considéré comme lent, la vitesse d’impression peut être considérablement améliorée en utilisant plusieurs têtes d’impression en parallèle, comme nous l’avons fait avec vos imprimantes BBX-645. De plus, la fabrication et la maintenance en interne de ces imprimantes réduisent les coûts de maintenance par rapport aux fermes d’imprimantes.

En fin de compte, Bombyx Prod a choisi une approche qui permet une plus grande flexibilité en termes de matériaux, tout en maintenant une efficacité de production élevée pour répondre aux besoins de ses clients en matière de production de pièces plastiques.

Quelles sont les étapes du processus de fabrication 3D ?

Le processus de fabrication additive est similaire à l’usinage par CNC, mais avec une approche distincte : nous ajoutons de la matière couche par couche. Cependant, il est important de noter que le terme « impression 3D » n’est pas entièrement précis dans ce contexte. Pour être plus précis, on pourrait parler d' »impression 2.5D » (ou pseudo 3D), car les machines actuelles fonctionnent en superposant des couches 2D en XY tout en incrémentant progressivement le Z. D’où le terme « 2.5D ».

Le processus commence par la création d’un fichier 3D à l’aide d’un logiciel de modélisation dédié. Bien que des logiciels de conception organiques tels que Blender, Maya et Houdini puissent être utilisés pour concevoir des pièces, il est préférable d’utiliser des logiciels de modélisation « solides » tels qu’Autodesk Fusion 360, Catia ou Freecad. Si vous disposez déjà d’un plan avec les tolérances de vos pièces, un simple fichier STL suffit. Dans le cas contraire, nous préférons travailler avec un fichier STEP afin de pouvoir vérifier les dimensions plus précisément.

Ensuite, nous préparons le fichier 3D pour l’impression sur une imprimante 3D en utilisant un logiciel appelé « Trancheur » (Slicer). Le Trancheur découpe la pièce couche par couche et applique les paramètres de fabrication souhaités, tels que l’épaisseur des parois et la densité de remplissage. Il existe plusieurs slicers populaires, notamment Cura, Simplify 3D, PrusaSlicer et Ideamaker. Nous maîtrisons tous ces logiciels, alors n’hésitez pas à nous envoyer vos fichiers de projet pour que nous puissions les adapter à vos besoins.

Une fois que le fichier est prêt, nous créons un prototype que nous vous envoyons pour validation. C’est une étape cruciale pour vous assurer que la pièce répond à vos exigences avant de passer à la production en série.

Après votre validation, nous lançons la production. Nous pouvons collaborer pour mettre en place un contrôle qualité, que ce soit par prélèvement ou à 100 % pendant le processus d’impression.

Enfin, une fois la production terminée et le contrôle qualité effectué, nous expédions vos pièces imprimées en 3D par transporteur. Notre objectif est de vous fournir des pièces de haute qualité conformes à vos spécifications dans les délais convenus.

Bombyx Prod, offreur de solutions Industrie du Futur
Bombyx Prod fabrique 100% des pièces en France
La French Fab